• Alors que je courais à travers les couloirs, à bout de souffle, repensant à ce qu'il venait de se passer, je sentis une main s'emparer de mon bras. Je m'arrêtai, repris mon souffle, puis me retournai. «Encore le garçon aux cheveux bleus», me dis-je. Je le regardai droit dans les yeux. Il ne réagit pas et soutenait mon regard. Je me défis de son emprise et marchai d'un pas rapide vers la sortie. Il me rattrapa et me serra contre lui. Ces bras fort m'empêchaient de m'enfuir.
     
    -Pourquoi est-ce que tu t'enfuis?
     
    -Et toi, pourquoi me suis tu? Pourquoi m'empêches-tu de partir et qui êtes-vous?
     
    -On t'a enfin retrouvé et on ne te laissera pas partir. Je fais ça parce-que tu es importante à mes yeux et nous sommes princes de Lystovia.
     
     -Mais lâche-moi espèce de cinglé!!!
     
    Je commençai à me débattre, mais il me serrait encore plus, alors je décidai d'utiliser ma dernière ressource... crier.

    -AAAH!!!

    Il mit sa main sur ma bouche. Je le mordis, mais il ne réagit pas. Je continuai d'essayer de crier quand, brusquement, il me retourna et m'embrassa. Ébahie, je gardai les yeux ouverts. Lui aussi. Il me regardat d'un regard enflammé. Je reculai et le giflai puis m'enfuis de nouveau.
    ...

    Je ne pouvais pas m'endormir... Pourquoi m'avait-il embrassé? Qui étaient ces garçons et... qu'es qu'ils me veulent? Et, surtout, savaient-ils quelque chose sur moi? Si oui, quoi?  Je me retournai vers ma table de chevet où se trouvait ma petite boîte à musique. Je me rassis sur mon lit, la pris, l'ouvris et me laissa envoler dans le royaume des rêves à l'écoute de sa douce mélodie. Le lendemain matin, je fus réveillé par le son de la sonnette. Je descendis les escaliers et, lorsque j'ouvris la porte, je vis le garçon aux cheveux bleus devant moi, me regardant sérieusement. Je tentai aussitôt de fermer la porte, mais il fût plus rapide et mit son pied, m'empêchant de complètement la refermer. Je réessayai de la fermer, mais en vain. Puis, il tendit son bras vers moi, poings fermés et me dit:

    -Tiens... Je suis désolé pour hier... et, en passant, mon nom est Cédric.

    En mettant mes mains en dessous des siennes, j'eu un déclic : il avait le même nom que le garçon dans mon rêve!. Il ouvrit celle-ci et un collier en retomba.

    -Mets-le et prends en bien soin, ça m'est très précieux.
     
    -Mais ... pourquoi?
     
    -Parce que toi aussi, tu m'es précieuse.
     
    -On ne se connaît même pas!
     
    -Ça, c'est ce que tu crois.
     
    -Quoi?!
     
    -Je ne peux rien te dire, désolé...
     
    -Si je suis si précieuse a tes yeux, alors pourquoi ne me le dit tu pas?
     
    -Je ne peux pas... pas maintenant...
     
    -Mais...
     
    -... Bon. Aller, viens.

    Il me prit pas le bras et m'entraina vers le lycée. Lorsque nous fûmes rendus, il me traina vers un groupe de garçons... «Ce sont les garçons d'hier!», me dis-je. J'essayai de me dégager, mais comme Cédric était plus fort que moi, il réussit à me tirer jusqu'à eux. Les trois garçons vers lesquels il m'avait emmenée me regardaient, étonné, comme si le fait que je sois là dérangeait leur conversation. Puis, le plus rebelle  du groupe partis. Comme ça. Sans même dire «au revoir». Alors que j'étais prise dans mes pensées, je sentis de la chaleur dans ma main. Confuse, je fis un mouvement brusque pour la ramener près de ma poitrine. Je regardai autour de moi et vis qu'ils me regardaient d'un regard inquiet. Je regardai alors ma main et vit une brûlure. Pendant un instant, je ne bougeai pas me demandant quel était ce bordel de merde. Pourquoi avais-je une brûlure, tout d'un coup, comme ça, sur ma main? Je me dirigeai vers le lycée pour aller y mettre de l'eau, mais Cédric m'en empêcha. Je me retournai vers lui et lui montrai, alors ma main brulée. Il parut étonné et marmonna quelque chose à lui-même. Il prit ma main entre les siennes et tout d'un coup, je sentis ma main devenir glacée. Je regardai vers lui ne sachant pas trop ce qu'il se passait  et vit que son regard était plongé dans le mien. Mon c½ur se mit alors à accélérer et, comme une idiote, je reculai vivement. Lorsque je regardai ma main, il n'y avait plus de brûlure. Je relevai la tête et le regardait. Il détourna son regard. Je pris cela pour un « ne pose pas de questions » et commençai à aller vers le lycée. «Étrange», me dis-je. Tout en me dirigeant vers le local de mon prochain cours, je pris le collier que Cédric m'avait donné et l'attacha autour de mon cou. « Pourquoi est-ce que ce collier est si important pour lui? Après tout... ce n'est qu'un collier... non? Comment a-t-il fait pour ma brûlure et comment est-elle survenu? Cela ne me dit rien de bon...». Je ne savais plus quoi penser. Ce collier... il me rappelait étrangement quelque chose... mais quoi? Arrivée devant mon cours, je cognai à la porte et, tout de suite, un homme d'une trentaine d'années vint m'ouvrir. Il me demanda de venir me présenter devant la classe, ce que je fis. Juste avant de commencer, Cédric entra et partit s'assoir au fond de la classe d'un air détaché comme si tout cela était normal. Je revins à mes moutons et commençai alors à me présenter.

    -Mon nom est Aqua. J'ai 16 ans.  Je viens d'arriver, alors j'espère qu'on pourra tous bien s'entendre.

    Je regardai le professeur et il me pointa une place libre située près celle de Cédric. Je m'avançai vers mon pupitre, m'y assit, sortis mes choses de mon sac et le cours commença. Environ une heure plus tard, un petit papier tomba sur mon bureau. Je regardai Cédric qui fit mine d'écouter le prof. J'ouvris le petit papier et y lis « Beau collier ». Je regardai Cédric et en retour il me sourit. Je lui rendis son sourire et la cloche sonna. Alors que je rassemblais mes cahiers, je remarquai une lettre qui avait été posé sur mon bureau. Lorsque j'eus terminé de ranger mes affaires, je la pris et la lis:
     
    « Si tu veux tout savoir sur ta vraie identité,
     
    Rejoins-moi au local de musique après les cours
     
    C »
     
    Quelques minutes plus tard, je me retrouvai à courir dans les couloirs, me dirigeant vers le local de musique...


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  • "Cette mélodie si mélancolique, c'est le seul  souvenir que le passé ne m'a pas arraché. Cette toute petite boîte à musique est la clé de mon passé. C'est grâce à elle s'il me reste quelques fragments de mémoire. Mon nom est Aqua. Pour être plus précise, Aqua Whitesnow. Je le sais, car, lorsque je me suis réveillée, cette petite boîte de musique était à mes côtés. À l'intérieur, mon nom en lettre d'or y figurait. Cette écriture si fine et, comment dire...magique? Cette écriture était et est encore la seule chose qui peut me réconforter lorsque mes larmes franchissent le seuil de mes yeux... et de mon âme par la même occasion. Je me suis toujours demandée qui étaient mes vrais parents. Qu'était-il arrivé pour qu'ils me laissent seule, abandonnée, sans me dire au revoir... Je ne pouvais croire qu'on m'avait abandonné.
    ...
    J'étais dans une forêt, tout était sombre. J'étais... avec quelqu'un? Un garçon, non... trois? Ou quatre? Je ne sais plus, tout est... étrange? Ils me disaient de m'enfuir, mais je refusais. Je ne voulais pas les laisser seuls. L'un d'entre eux me prit la main. J'essayais de me débattre, mais il était plus fort et continuait de me tirer. Je lui criais de me lâcher. Je voulais aller rejoindre les autres... non je ne voulais pas. Je devais aller les rejoindre au plus vite avant qu'il ne soit trop tard, mais... trop tard pour quoi? Je me retournai et je vis soudainement les mains d'un des garçons s'illuminer... Ce jour-là, je me réveillai en pleurs. J'avais encore fait le même rêve. Chaque nuit, ce rêve me rappelait ma perte de mémoire et le fait que je ne pourrais jamais comprendre ce qu'ils signifient réellement. Je me levai et partis me changer. Cette journée allait être longue. Je venais de déménager et m'étais inscrite dans un lycée pas très loin d'où j'habitais. On peut dire que cette ville était plutôt petite. Je déjeunai pour ensuite me préparer à partir. Je marchais sur le trottoir en cherchant ce lycée lorsque je me rendis compte que j'étais totalement perdue...

    -Mais comment ai-je fait pour me perdre?

    Je soupirai et me retournai pour aller dans la direction opposée lorsque je fonçai dans quelqu'un. Je tombai par terre et peu après ce "quelqu'un" qui s'avérait être un garçon me tendit la main. Je la pris et il m'aida à me relever. Je remarquai qu'il avait un air rebelle. Cheveux mi- longs, rouges, il portait une veste aux manches déchirées en cuir noir et le t-shirt d'un groupe de musique des RockAngels, un de mes groupes préférés.

    -Ça va? Tu ne t'es pas fait mal?
    -Non, ça va. Pourrais-tu m'indiquer où se trouve le lycée Falcon High, s'il te plaît?
    -T'as qu'à me suivre. Je me dirige là, moi aussi.
     
    J'entrepris de le suivre et remarquai que, pendant tout le trajet, son regard insistant se retrouvait régulièrement sur moi.
    ...
    Lorsque nous arrivâmes devant le lycée, il partit vers deux garçons. L'un avait les cheveux blancs,  habillé d'un style vieillot et l'autre les cheveux blonds, portant un uniforme. «Surement l'uniforme de l'école», me dis-je. Je remarquai alors que le petit groupe m'observait avec intensité ce qui me mettait mal alaise. Je me dirigeai alors vers l'entrée du lycée en prenant soin de les évités, ne pouvant plus supporter leurs regards inquisiteurs posés sur moi. Je marchais dans le couloir quand, du coin de l'½il, une porte attira mon regard. J'avançai vers celle-ci et essayai de l'ouvrir, curieuse, mais en vain. Ayant l'habitude de faire ce genre de choses dans mon ancien lycée,  je regardai autour de moi, puis pris l'épingle à cheveux que je gardais avec moi toujours au cas où j'en aurais besoin. Je l'introduis dans la serrure et tentai de débarrer cette porte. Je réussis avec difficulté et l'ouvris. Celle-ci menait au toit. Souriante, je la refermai derrière moi et entrepris de monter les escaliers. « Enfin un endroit où je pourrais m'évader dans mes pensées sans être dérangée », me dis-je.
    ...
    Arrivée en haut des escaliers,  j'ouvris la deuxième porte me séparant du toit, je vis un garçon aux cheveux bleus, ni longs, ni courts. Ses cheveux virevoltaient au gré du vent. Il semblait pensif, les yeux perdu à l'horizon. Lorsqu'il se rendit compte de ma présence, il se retourna vers moi. Choqué, il ne bougea pas, puis s'avança à grands pas. Plus il avançait et plus je reculais. Lorsque je me cognai contre un mur et ne puis plus reculer, il s'arrêta et parut confus. Soudain il me tira vers lui et me pris dans ses bras. Surprise, je ne bougeai pas. Il me serrait de plus en plus. Cela devenait embarrassant. Je sentais son souffle devenir de plus en plus saccadé. Son c½ur battait de plus en plus fort et il m'était impossible de me dégager tellement il me serrait. Son odeur m'ensorcelait. Trop étonnée de cette étrange situation, j'en étais irrémédiablement paralysée.


    -Je t'ai enfin retrouvé, dit-il. Après tant d'années. Toutes les fois où on a cru que c'était toi, toutes les fois où j'ai failli abandonner... Où étais-tu toutes ces années?


    En disant cela, il s'était dégagé et me tenait à présent par les épaules. Son regard perçant était remplis de douleur, de souffrance et de joie? Il me regardait, attendant une réponse. Je sentis alors mon c½ur s'emballer. Je touchais ma poitrine ne comprenant pas qu'el était cette étrange sensation. Je ne savais pas quel était ce sentiment... Il remarqua mon geste et eu un regard attendris. Peut-être que... et s'il me connaissait? S'il savait qui j'étais? Non, c'est impossible. Il ne pourrait quand même pas être l'un des garçons qui était dans mon rêve, non? Non! Je refuse de le croire! À moins que...  Non... J'ai toujours espéré qu'on me retrouve et, maintenant, ça arriverait comme ça? Sans crier gare? Non. Je ne le crois pas.

    -Excusez-moi, mais...est-ce qu'on se connaît?, lui répliquai-je
     
    Il se dégagea et me regarda, l'air perdu dans ses pensées. Il avait l'air abattu. Je regardai par terre et dû me forcer deretenir mes larmes. En me disant cela, il avait rouvert une plaie qui n'espérait que cicatriser. Lorsqu'il revint enfin à lui, son regard avait changé. Il était maintenant vide d'expression, ce qui me fit un choc. Il cherche quelqu'un, mais... ce ne peut être moi, non? Il reprit la parole et dit :

    -Ah... Désolé... J'ai dû te prendre pour quelqu'un d'autre... je... je suis désolé

    Il partit, mains dans les poches et regard dans le vide. Au fond de moi, j'avais envie de lui crier de se retourner, de me regarder et de lui demander s'il y avait bien un moyen de savoir si c'était vraiment moi qu'il cherchait ou non... Je ne savais pas qui il était, mais, s'il savait  quelque chose sur moi, alors pourquoi ne pas le lui demander? Le problème était que... J'avais peur que... ce ne soit encore qu'un malentendu comme toutes les autres fois. Je ne voulais plus me sentir seule. J'avais toujours été seule. Pourquoi avais-je perdu la mémoire? Je ne pouvais plus me résoudre à ravaler mes larmes. «Je n'en ai plus la force », me dit-je.  L'une d'elles coula alors sur ma joue. Puis deux et trois. Bientôt je ne puis m'arrêter. Ces larmes renfermant l'espoir et la douleur que j'éprouvais ne voulaient que sortir. Je sentis soudain des bras autour de moi. Je relevai la tête et vit le jeune homme aux cheveux bleus. Il me regardait dans les yeux. Il avait l'air de me comprendre même sans mots. Je baissais ma tête et me collais contre lui. Il me serra fort. Je me dis que, si ce n'était que devant lui, je pouvais pleurer... après tout, cela resterait entre nous et ont ne se connaissait même pas.

    -Je sais ce que tu ressens. Je ne suis pas sûr si tu es celle que je cherche mais... si tu as besoin de moi, je serai toujours là. Je ne te laisserai jamais seule. Tu sais, personne ne peux cacher sa peine éternellement...
    -Comment pourras-tu savoir si... si je suis vraiment celle que tu cherches?
    -Je n'aurai pas besoins de preuve. Je le saurai c'est tout. Tu lui ressemble tellement... Tu as les mêmes yeux qu'elle... ces yeux enchanteurs qui peuvent te faire oublier le monde autour de toi en un instant, les mêmes cheveux d'un bleu surpassant tous les autres, un bleu si pur et ce regard...tu ne sais pas combien de fois je l'ai vu dans ces yeux. C'est ce même regard qui a éveillé en moi ces sentiments. Cela fait peut-être six ans que je ne l'ai plus revu, mais... jamais je ne l'ai oublié.

    Six?...six ans...? Mais comment?... Comment pourrait-il savoir, sinon? Ça fait six ans que j'ai perdu la mémoire et six ans que lui ne la pas vu, elle... Cette fille aux cheveux d'un bleu surpassant tous les autres.... Non, cela ne peut avoir de rapport. Je ne peux le croire... Je me relevai en me défaisant de son emprise et commençai à courir. Je commençais à descendre les escaliers, paniquée,  quand une main me retint par le bras. Je me retournai et lui dit:

    -Laisse moi partir
    -Mais qu'est-ce que tu as?
    -Comment peux-tu savoir? Comment sais-tu?
    -Mais de quoi parles-tu?
    -Ma perte de mémoire.... Ça fait six ans...

    Il parut choqué ou plutôt étonné de ce que je venais de lui révéler. Je me libérai de son emprise, trébuchai et tomba. Je me sentais tomber au ralenti. Tout devenait flou...tout devint noir...Puis, plus rien. Oh non. Pas encore un de ces rêves...

    -Quel est ton nom?
    -A...Aqua.
    -Devenons meilleur amis d'accord?
    -D'accord.
    -Moi c'est Cédric.

    Il me fit un de ses plus bea ourires et, en retour, je fis de même. Il me prit par la main et nous partîmes vers un endroit qui m'était  étrangement familier. Un château?

    Je me réveillais dans un brouhaha. J'ouvris petit à petit mes yeux par peur de voir ce qui se passait. Lorsque j'ouvris complètement les yeux, ce que je vis fut des plus troublants. Quatre garçons se tenaient à mes côtés. Deux en retrait se battaient pour je ne sais quelle raisons et les deux autres se tenaient à mon chevet. Lorsqu'ils virent que je m'étais réveillé, les deux garçons se battant jusqu'alors s'arrêtèrent et vinrent me voir. J'étais littéralement entourée de quatre garçons inconnus me fixant intensément et  attendant que je parle. Confuse, je ne bougeais pas. Puis, je me relevai d'un coup et sauta hors de mon lit pour ensuite me lever en sursaut. Mais qui étaient-ils? Et que faisaient-ils-là... À me regarder? Ma tête était de plus en plus embrouillée et je me sentais de moins en moins bien. J'entendis alors :

    -Princesse... on ne te veut pas de mal, on veut simplement te dire qui tu es!!

    «Princesse? Me dire qui je suis? Non, mais ils ne sont pas bien dans leurs têtes ceux-là???», me dis-je.
    Je secouai la tête vivement essayant ainsi d'effacer ce que je venais d'entendre et m'enfuis dans les couloirs le plus vite possible.


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  • J'entends le bruit de la pluie. Je la sens couler sur ma peau. Sensation si douce, si rafraîchissante. Je cherche à savoir qui je suis. En vain. La seule chose dont je me rappelle, est le doux touché de la pluie sur ma peau, son odeur et sa froideur. Je ne sais pas qui je suis. Je ne le saurai surement jamais mais je continuerais d'avancer et cela quoi qu'il arrive. Je ne pleurerais plus. Je ne laisserais plus jamais aucune larme franchir la barrière de mon âme. Je serais forte et je continuerais d'avancer. Je laisserais le passé là où il doit être et j'attendrais mon futur avec impatiente et peut-être qu'un jour...je saurais enfin qui je suis.


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